Euthanasie, avortement: ces mots qui comptent, ces mots qui trompent

Sur la fin de vie, le dernier mot n’est pas encore écrit. Le texte de l’avant-projet de loi dévoilé par le Figaro reste suspendu aux ultimes arbitrages présidentiels. Le ton, cependant, est déjà donné. Ceux qui espéraient une grande prudence sur le sujet et une prise en compte des alarmes des soignants en seront pour leur frais. Au-delà de la simple reconnaissance du suicide assisté via une «aide active à mourir» , le principe d’une exception d’euthanasie est bien posé, et avec des contours suffisamment flous pour permettre toutes les extensions à venir.

Par bien des détails on voit que sous couvert de «modèle français», le «modèle belge» perce déjà, avec toutes les dérives auxquelles il a d’ores et déjà conduit. L’entrée dans un Ehpad «ne peut pas faire obstacle à l’accès au suicide assisté», est-il entre autres écrit. Voilà les accompagnants et les soignants prévenus. Et que dire de cet effroyable concept de «secourisme à l’envers» pour désigner un geste destiné à donner la mort?

Coup de théâtre

Certains…

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