«Les Brics ne veulent pas d’un empereur» : Lula s’en prend aux menaces douanières de Donald Trump

TRIBUNE - La décision unilatérale de taxer encore plus les billets d’avion met en danger l’attractivité de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle et déstabilise l’activité des compagnies française.

DÉCRYPTAGE - Une cour d’appel fédérale a validé mardi soir la suspension de la décision d’un tribunal qui avait déclaré illégaux les droits de douane «réciproques» imposés par la Maison-Blanche. Pékin et Washington ont par ailleurs annoncé un accord, notamment sur les terres rares.

Certains acteurs exportant aux États-Unis ont répercuté auprès de leurs clients tout ou partie de la hausse des droits de douane, soit parce qu’ils y sont contraints par le haut niveau des sanctions, soit parce qu’ils s’appuient sur la force de leur marque.

LA VÉRIFICATION - Le président français a estimé mardi soir sur TF1 que l’économie américaine «ne march[ait] pas» depuis l’investiture de son homologue américain en début d’année. À raison ?

ENQUÊTE - Malgré les trois mois de répit qu’offre la volte-face du président américain sur la majorité des surtaxes douanières, «le stress est toujours là, le manque de confiance s’est installé», observe un chef d’entreprise implanté à New York.

GRAND ENTRETIEN - L’annonce, mercredi, par Donald Trump de sa volonté de suspendre pendant 90 jours les tarifs douaniers, à l’exception de ceux visant la Chine, inaugure une période de «mise aux enchères» du marché américain, explique le journaliste économique.

Pékin mise sur le rapprochement avec l’Asie et l’Europe pour contrer les 54% de taxes douanières imposées à son encontre par le président américain.