Dans le nord d’Israël, le long de la frontière libanaise, les tensions avec le Hezbollah font redouter un «nouveau 7 octobre»

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Les forces israéliennes sécurisent la zone d’un bâtiment frappé par un tir de roquettes du Hezbollah, mercredi, à Kiryat Shmona, dans le nord d’Israël, près de la frontière libanaise, où un civil a été tué. JALAA MAREY/AFP

DÉCRYPTAGE - La milice chiite, plus puissante que le Hamas, ne cesse de démontrer sa capacité à frapper son grand ennemi. Mais le gouvernement israélien conserve le flou sur ses intentions dans cette région considérée depuis Jérusalem comme périphérique.

Correspondant à Jérusalem

Certains jours sont calmes dans le nord d’Israël. Puis, comme par vagues, la guerre revient le long de la frontière avec le Liban. Elle ressemble à un concours d’endurance où chacun fait progressivement monter la pression, observant les réactions de l’adversaire pour trouver la faille tout en retenant sa force. Pour l’instant, par une sorte d’accord tacite, Israël et le Hezbollah semblent d’accord pour rester sous le seuil de la guerre, dans un conflit de faible intensité qui a démarré au lendemain de l’attaque terroriste lancée par le Hamas depuis la bande de Gaza, le 7 octobre dernier. Mais, depuis lors, il n’a cessé de monter en puissance. À tel point que les 60.000 Israéliens qui ont été évacués sur une bande de cinq kilomètres longeant la frontière n’ont aucune idée du jour où ils pourront rentrer chez eux. Beaucoup préfèrent ne pas y penser encore… Pas tant que le Hezbollah sera présent le long de la frontière: ils redoutent un nouveau 7 octobre. De leur point…

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