Mort du pape François : comment vont se dérouler les funérailles du souverain pontife

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Les funérailles du pape François, mort lundi à l'âge de 88 ans, se dérouleront samedi 26 avril au Vatican. Le cercueil du souverain pontife sera ensuite transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure, dans le centre de Rome. Le président français Emmanuel Macron et ses homologues américain, Donald Trump, et ukrainien, Volodymyr Zelensky, y assisteront, tout comme les représentants de près de 170 pays. Un important dispositif de sécurité est prévu, d'autant qu'au moins 200 000 personnes sont attendues.

Voici comment vont se dérouler ces obsèques et la cérémonie, diffusées sur France 2 et franceinfo à partir de 8 heures.

Une cérémonie sur la place Saint-Pierre

Les funérailles du pape François se dérouleront sur le parvis de la basilique Saint-Pierre, où de nombreux fidèles ont afflué depuis l'annonce de sa mort. Cette cérémonie intervient après trois jours au cours desquels des milliers de personnes ont pu défiler devant le cercueil de François, dans la basilique. Le court rite de fermeture du cercueil a eu lieu vendredi soir.

La messe débutera à 10 heures et sera présidée par le cardinal italien Giovanni Battista Re, doyen du Collège des cardinaux, explique La Croix. C'est lui qui prononcera l'homélie. 

Côté pratique, l'accès à la place Saint-Pierre est libre et les fidèles peuvent y entrer depuis 6h30. La cérémonie sera aussi retransmise sur des écrans géants présents le long de la grande avenue qui relie la place Saint-Pierre au château Saint-Ange, rapporte La Croix.

Une translation du cercueil jusqu'à la basilique Sainte-Marie-Majeure

A l'issue de la messe, le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure, en plein cœur de Rome, où François sera inhumé. Jorge Mario Bergoglio, qui a modifié de son vivant les funérailles papalesa exprimé son souhait de reposer au sein de cette basilique et non pas dans la crypte de la basilique Saint-Pierre comme c'est la tradition.

Il a justifié son choix par le "très grand lien" qu'il a développé avec cette église, où il avait pour habitude d'aller prier avant et après chacun de ses voyages devant une icône de la Vierge. Les fidèles pourront d'ailleurs se recueillir "dès dimanche matin" sur la tombe du pape François, selon le Vatican.

(Nouvelle fenêt

Emmanuel Macron, Donald Trump et de nombreux dirigeants attendus

Comme pour celles de Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d'Etat assisteront aux funérailles du souverain pontife : au moins 130 délégations étrangères seront présentes. Le président de la République, Emmanuel Macron, sera accompagné des ministres de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, mais pas du Premier ministre, François Bayrou. Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a aussi prévu de faire le déplacement. 

Le président américain, Donald Trump, a annoncé qu'il viendrait, accompagné de sa femme Melania, malgré les critiques du pape contre la politique migratoire de son administration. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sera aussi présent, tout comme la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, et l'actuel chancelier allemand Olaf Scholz. Son successeur, Friedrich Merz, a déclaré qu'il ne ferait pas le déplacement à Rome, dix jours avant son investiture prévue le 6 mai. Javier Milei, le président de l'Argentine où le pape est né, sera aussi là, tout comme son homologue brésilien Lula ou encore le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. En revanche, le président russe, Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), ne s'y rendra pas, tout comme le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. La Russie sera représentée par sa ministre de la Culture, Olga Lioubimova.

Un important dispositif de sécurité

Les autorités italiennes attendent au moins 200 000 personnes pour les funérailles, au-delà de la présence des nombreuses délégations étrangères. Un afflux qui nécessite évidemment un plan de sécurité drastique. Des portiques pour filtrer les passages et un dispositif anti-drones sont prévus, alors qu'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de Rome, en vigueur 24 heures sur 24, est en place depuis plusieurs jours.

"Toute la zone de Saint-Pierre, et pas seulement, sera sujette à des contrôles très importants", a ainsi prévenu le préfet de Rome, Lamberto Giannini. Au total, environ 2 000 membres des forces de l'ordre sont déployés dans la zone depuis plusieurs jours. La protection civile a aussi prévu de déployer entre 2 000 et 2 500 volontaires pour encadrer les fidèles ; 500 médecins et infirmiers seront aussi mobilisés.