Les syndicats représentant les agents publics dénoncent les « jalons austéritaires » posés par François Bayrou, après l’annonce de suppressions de postes et d’une nouvelle année blanche en matière salariale.
CHRONIQUE - Outre ses faiblesses économiques, le projet du Premier ministre est mort-né en raison de l’absence de soutien politique, des virulentes oppositions sociales et de l’hostilité des citoyens envers un premier ministre qui bat tous les records d’impopularité.
CHRONIQUE - Avec ses annonces, le premier ministre, fidèle à ses prédécesseurs, souhaite seulement reporter la catastrophe de quelques années, en espérant que les mauvais jours viendront lorsqu’il ne sera plus là.
EXCLUSIF - Numéro cinq du gouvernement et patron des Républicains, le ministre de l’Intérieur prévient qu’il ne compte s’interdire aucun sujet jusqu’à la présidentielle.
DÉCRYPTAGE - Des budgets de l’État et de la Sécu à la loi Gremillet sur l’énergie, en passant par l’audiovisuel public et la proportionnelle, de nombreux textes à haut risque menacent le premier ministre.
RÉCIT - Faute de majorité, le Palais Bourbon rencontre d’énormes difficultés à légiférer et voit la résignation se répandre à la vitesse grand V sur les bancs.
EXCLUSIF - Ce n’est qu’à partir du 18 juillet que les actifs français finissent symboliquement de payer les différents impôts et cotisations qui pèsent sur leur salaire.
Dans le cadre de son plan d’économies présenté mardi 15 juillet, François Bayrou a proposé de retirer deux jours fériés du calendrier, évoquant le 8 mai et le lundi de Pâques. Le premier est chômé dans très peu de pays européens, quand le second est beaucoup plus répandu.
«Les Français ne travaillent pas assez», a dit fort justement François Bayrou lors de son discours. Il aurait pu ajouter : «Ils devraient vivre mieux de leur travail».
ANALYSE - Le surendettement du pays est trop grave pour laisser croire que seules certaines catégories ou abstractions paieront le prix du rétablissement des comptes.