Marine Le Pen a beaucoup apprécié son séjour au Portugal. À Lisbonne, le 24 novembre dernier, se tenait le congrès du parti européen Identité et Démocratie (ID). L’ancienne candidate du Rassemblement national (RN) à la présidentielle a retrouvé tous ses alliés du continent, réunis dans le groupe du même nom au Parlement européen. André Ventura, patron du parti portugais Chega, les avait invités. L’ambiance est au beau fixe chez les nationalistes européens. Un de leur allié, le sulfureux Geert Wilders, est arrivé en tête lors des élections législatives aux Pays-Bas. Il l’avait joué comme Marine Le Pen: moins d’outrances, plus de modération et un programme centré sur l’immigration mais aussi le pouvoir d’achat. Gerof Annemnans, du parti belge Vlaams Belang, dit alors: «C’est le marinisme qui s’exporte!»
Depuis, les sondages donnent le tournis aux partis qui composent le groupe ID. En France, la liste RN menée par Jordan Bardella est créditée autour de 28 % des intentions de vote. En Autriche…