Première femme à diriger les collections de Dior, Maria Grazia Chiuri quitte l’institution de l’avenue Montaigne. Entre tee-shirts militants, silhouettes d’amazones et couture d’exception, l’Italienne laisse l’empreinte d’un féminisme poétique dans l’histoire de la maison de Christian Dior.
EXCLUSIF - L’institution de l’avenue Montaigne officialise le départ de la couturière italienne. Le défilé croisière 2026 qui a eu lieu ce mardi à Rome, sa ville natale, sera donc son dernier à la tête des collections de la maison française.
Ce 27 mai, la directrice artistique faisait renaître le Bal blanc de la comtesse Mimi Pecci Blunt, dans les jardins de la villa Albani Torlonia. Une ode à sa ville natale, celle du Vatican, de la dolce vita et de la Cinecittà à travers une collection touchante et romantique et, surprise, quelques pièces de haute couture.
La directrice artistique a présenté, cette semaine, dans le sud de la France, la bien nommée collection Diorexquis, qui renoue avec son inventivité joyeuse et débridée.
Ce matin, à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires de LVMH, Bernard Arnault a annoncé, à la surprise générale, l’arrivée du directeur artistique de 40 ans à la tête des collections masculines de Dior.
Sur les traces de l’inventeur du New Look, Maria Grazia Chiuri dévoilait, mardi soir, au temple To-ji, sa collection de l’automne 2025 imprégnée de la culture du kimono et des savoirs ancestraux nippons.
Mise en scène par Bob Wilson et inspirée de « Orlando » de Virginia Woolf, la collection de Maria Grazia Chiuri pour l’hiver prochain théâtralise la silhouette et le vocabulaire de sa décennie à la tête de la maison de l’avenue Montaigne.
Cette semaine, place Vendôme, où les grandes maisons présentaient leurs collections de haute joaillerie, la nature a brillamment repris ses droits.
Le directeur artistique géorgien décoré chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, des grands noms pour le jury de la 40e édition de Hyères, la Légion d’honneur et le départ du Britannique de chez Dior Men... tout ce qu’il faut retenir de la mode ces derniers jours.
PORTRAIT. La jeune artiste indienne, diplômée de la Parsons School of Design de New York, puise dans la mythologie au sens le plus large. Pour Dior, les brodeuses des ateliers Chanakya de Mumbai ont traduit ses aquarelles en une promenade mirifique, à voir pendant quelques jours au musée parisien.