RÉCIT - La perspective d’un effondrement de la République islamique ravive les convoitises des opposants en exil ainsi que les voix qui s’expriment de l’intérieur.
Si la position officielle de la diplomatie française est plutôt mesurée, le gouvernement ayant appelé à la désescalade au Moyen-Orient, ce dernier est pris en tenailles entre des réactions de soutien inconditionnel ou de condamnation absolue de l’intervention américaine en Iran.
Selon des révélations du Guardian, «une vive controverse» ébranle le Pentagone au sujet de la garantie de succès d’une opération américaine contre ce site enterré à 90 mètres sous terre. L’usage du nucléaire tactique, cité par des responsables militaires, aurait été écarté par Donald Trump.
CHRONIQUE - Donald Trump avait promis, lors de son inauguration, qu’il terminerait les guerres présentes et qu’il n’en commencerait pas de nouvelles. Il n’a pas réussi à terminer la guerre d’Ukraine et il vient d’en démarrer une deuxième.
Le rockeur de 80 ans critique le président américain, qu’il fréquentait par le passé. En cause, son soutien à Benyamin Netanyahou et la vente d’« armes aux Israéliens ».
JD Vance, Marco Rubio et Pete Hegseth avaient assuré dimanche que les frappes américaines en Iran n’avaient pas pour objectif de faire tomber la République islamique, avant d’être contredits quelques heures plus tard par leur président.
GRAND ENTRETIEN - L’historienne publie Une première histoire du trumpisme dans une nouvelle collection dirigée par Éric Rochant, le créateur du « Bureau des légendes ». Un livre écrit « comme une note pour les services » qui aborde sans œillères idéologiques le plus grand phénomène politique du XXIe siècle et ses répercussions géopolitiques.
LA VÉRIFICATION - Le bombardement de trois sites nucléaires iraniens par les forces américaines samedi 21 juin sans qu’il y ait eu de vote du Congrès, fait grincer des dents dans les cercles Démocrates comme Républicains.
L’Iran a répliqué dimanche matin par une salve d’une quarantaine de missiles. Mais la décision de Donald Trump valide toute la stratégie du premier ministre israélien.