Face aux massacres à Gaza, le virage radical de Washington envers Israël

New-York

Acrimonieuses, les relations entre Joe Biden et Benyamin Netanyahou empoisonnent la solidarité israélo-américaine forgée depuis la guerre du Yom Kippour en 1973. L’embardée provoquée par six mois de guerre dans la bande de Gaza menace de faire voler en éclats la posture traditionnelle et protectrice de Washington à l’égard de l’État hébreu au sein des organisations internationales.

Au Conseil de sécurité des Nations unies, les diplomates américains s’échinent depuis un mois à produire une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat, face au risque de famine touchant la majorité des 2,4 millions d’habitants piégés par les combats entre Tsahal et le Hamas. Le virage est historique, et radical: jusqu’ici, et depuis l’attaque surprise du Hamas le 7 octobre contre le territoire israélien (1400 morts), la mission américaine auprès de l’ONU (USUN) avait toujours rejeté la simple évocation du terme «cessez-le-feu», menaçant de dégainer son veto envers toute résolution comportant cette…

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