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«L’impôt, cette drôle d’obsession française»
Faut-il que la situation devienne à ce point critique pour que la dette sature tout à coup l’espace! Reconnaissons-le: chez nous, ce sujet aride n’a jamais passionné les foules. Ses chiffres mirobolants, ses pourcentages de PIB abstraits ne disent rien à l’homme de la rue, davantage concerné par sa sécurité et ses fins de mois que par les «spreads» sur les marchés financiers. Aussi, à de très rares exceptions près, les responsables politiques se gardent-ils bien d’enfourcher un tel cheval de bataille, qui rapporte peu de voix et beaucoup d’ennuis. On ne bâtit pas une popularité en s’inquiétant de la dépense publique ou en prêchant la rigueur. En revanche, les promesses inconsidérées et l’arrosage généralisé d’argent public ont largement fait la preuve de leur efficacité électorale. De droite à gauche, tout le monde, sans exception, a cédé à ces facilités qui ont conduit à cinquante années consécutives de déficits et à cette montagne d’endettement.