Blocages propalestiniens : à quoi faut-il s’attendre dans les lycées ce lundi ?
Les blocages qui ont agité une vingtaine d’établissements de l’enseignement supérieur la semaine dernière pourraient s’étendre aux lycées ce lundi 6 mai. C’est en tout cas ce que prédit l’Union syndicale lycéenne (USL), qui a appelé à la grève et au blocage des établissements scolaire ce week-end.
Un appel lancé après «l’organisation d’assemblées générales dans les établissements» la semaine dernière, indiquait au Figaro Manès Nadel, vice-président de l’USL. Ce dernier assurait vendredi 3 mai qu’une «dizaine d’établissements» seraient bloqués cette semaine «en région parisienne». «Si tout va bien, les mobilisations devraient se poursuivre à Rennes, Besançon et Lyon», a précisé le lycéen.
Seul un lycée bloqué lundi matin
Plus discrets qu'à l'accoutumée (lors des mobilisations contre la réforme des retraites notamment), les lycéens peinent pourtant à entrer dans le mouvement. Certains se sont rendus sur les blocages de Sciences Po Paris, de la Sorbonne ou encore lors de la manifestation devant le Panthéon organisée vendredi. Mais ce lundi matin, un seul établissement semble avoir suivi l’appel au blocage : le lycée Blaise Cendrars, à Sevran (Seine-Saint-Denis), indique Manès Nadel au Figaro.
Dans le sillage des étudiants propalestiniens, l’USL revendique un «cessez-le-feu à Gaza» et «la reconnaissance d’un État palestinien par la France». Mais ces réclamations ne semblent pas infuser auprès des lycées. Ce lundi, les académies d’Aix-Marseille, Amiens, Lille, Nancy, Nantes, Nancy, Orléans, Reims, Rennes, Rouen et Strasbourg rentrent à peine des vacances de printemps. La semaine s’annonce par ailleurs assez courte et peu propice aux mobilisations, le mercredi 8 mai et le jeudi 9 étant fériés.