L’étudiante gazaouie accusée de propos antisémites «a vocation à quitter le territoire national»
Une étudiante gazaouie est visée par une enquête judiciaire pour «apologie du terrorisme et apologie de crime contre l’humanité».
L’étudiante gazaouie visée par une enquête judiciaire pour «apologie du terrorisme et apologie de crime contre l’humanité» après des publications violemment antisémites va-t-elle rapidement quitter la France ? Elle a en tout cas «vocation à quitter le territoire national», a déclaré jeudi à l’AFP une source diplomatique française.
Passer la publicitéArrivée en France le 11 juillet, la jeune femme avait bénéficié d’une bourse du gouvernement pour pouvoir étudier à Sciences Po Lille, a précisé cette source, affirmant qu’une enquête interne est aussi en cours «afin que cette situation ne se reproduise plus». Elle n’a pas précisé vers quelle destination serait renvoyée l’étudiante.
Propos «inacceptables»
Cette jeune femme, exfiltrée de l’enclave palestinienne, a vu son inscription à Sciences Po Lille annulée. Jugeant ses propos «inacceptables» et «inquiétants», Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur a donné instruction au préfet de saisir la justice. «Les propagandistes du Hamas n’ont rien à faire dans notre pays», a-t-il précisé.
Des captures d’écran circulant sur les réseaux sociaux montrent qu’un compte - attribué à cette étudiante par des internautes et fermé depuis - a notamment repartagé des messages appelant à tuer des juifs.
La parquet de Lille a annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête pour «apologie du terrorisme, apologie de crime contre l’humanité avec utilisation d’un service de communication au public en ligne».