Le 5 janvier dernier, la porte d’un Boeing 737 Max 9 se décroche de la carlingue peu après le décollage du vol Alaska Airlines 1282 reliant Portland à Ontario. L’enquête révèle l’absence de quatre boulons sur l’appareil et l’inspection d’autres avions du même modèle démontre qu’avant de pouvoir voler à nouveau, la plupart des boulons doivent être resserrés. L’histoire ne s’arrête pas là puisque début mars, un autre 737 Max d’Alaska Airlines se pose (encore à Portland) et les équipes au sol découvrent une porteentrouverte.
Deux incidents de plus pour cet avion maudit dont les défaillances techniques avaient déjà provoqué deux crashs en octobre 2018 et mars 2019, coûtant la vie à 346 personnes. Le 15 mars, un autre Boeing (un 737-800 cette fois-ci) d’United Airlines a perdu un panneau extérieur en plein vol. Le sort s’acharne-t-il sur le géant américain? Ce n’est peut-être pas la seule explication de ces événements.
Puisqu’il est nommé président de Boeing en octobre 2019, à la suite des crashs…