"Nous ne faisons que commencer" : Donald Trump prononce un discours au ton triomphaliste et agressif pour les cent jours de son mandat
Il a défendu son offensive protectionniste ainsi que ses opérations d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière. Donald Trump a prononcé un discours au ton triomphaliste et agressif pour les cent jours de son mandat frénétique, qui a ébranlé le monde et déstabilisé l'Amérique. "Nous ne faisons que commencer", a-t-il promis devant des partisans rassemblés dans le Michigan (région des Grands Lacs, nord). Le président américain, confronté à des sondages difficiles, a vanté les "100 jours les plus réussis" de l'histoire américaine.
"Faire campagne me manque" a également lâché le républicain de 78 ans, dans un long discours ressemblant à s'y méprendre à ceux qu'il prononçait comme candidat. Joe Biden "l'endormi", les médias "menteurs", les juges "communistes", les pays alliés qui "nous ont pillés plus que nos adversaires en matière de commerce", les opposants démocrates traités de "gauchistes cinglés", le chef de la banque centrale Jerome Powell qui "ne fait pas du très bon boulot", l'idéologie "woke" et les éoliennes... Toutes les bêtes noires de Donald Trump y sont passées.
La foule a scandé "USA ! USA !" devant une vidéo montrant des hommes menottés et entravés, filmés en train de se faire raser la tête. Le républicain a signé au total plus de 140 décrets - dont beaucoup ont été bloqués en justice - pour attaquer ses adversaires politiques, lancer une politique d'expulsions massives d'immigrés en situation irrégulière et démanteler la bureaucratie fédérale avec l'aide de son allié milliardaire Elon Musk.