Aston Villa-PSG : «Nous croyons en Villa Park», comment le club anglais se persuade d’une remontée

Aston Villa-PSG : «Nous croyons en Villa Park», comment le club anglais se persuade d’une remontée

Le défenseur Pau Torres et le gardien Emiliano Martinez devraient être à nouveau titulaires avec Aston Villa contre le PSG. SPI / Icon Sport

Surclassé au Parc des Princes à l’aller (3-1), Aston Villa se mobilise pour entretenir l’idée d’un retournement de situation mardi. Et priver le PSG des demi-finales de Ligue des champions.

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«Croire rend plus fort», esquissait la romancière Frédérique Hébrard dans les colonnes du Figaro, il y a quelques années. Une observation qui anime toute la ville de Birmingham, à l’aube de ce quart de finale retour de Ligue des champions attendu. Aston Villa, qui reçoit le Paris Saint-Germain ce mardi (21h, Canal+), part de loin après sa défaite au Parc des Princes (3-1), mercredi dernier. «On a contrôlé le match»s’était satisfait l’entraîneur parisien Luis Enrique.

«Le troisième but que l’on a encaissé ne change pas grand-chose car on s’attendait à devoir gagner le match retour», avait, lui, dédramatisé Unai Emery. Avec la seconde manche à domicile, le coach des Villans savait qu’une qualification se construirait sur 180 minutes, et non 90. En conférence de presse lundi, Emery a renforcé cette idée : «Nous devons croire et montrer notre envie de gagner. Nous avons joué d’une certaine manière au premier match, et nous jouerons différemment cette fois car nous devons gagner.»

Unai Emery et la «forteresse» de Villa Park

Ainsi, Aston Villa a enclenché l’opération remontée. D’abord sur le terrain, en s’imposant avec la manière à Southampton (0-3), samedi, en Premier League. Puis en dehors, avec un slogan répété dans les publications du club sur les réseaux sociaux : «We believe in Villa Park.»

C’est dans cette enceinte de 42.000 places, sortie de terre au XIXe siècle (1897), que les Villans espèrent écrire une nouvelle page de l’histoire du club. Une histoire poussiéreuse, le dernier trophée majeur remontant à 1982, pourtant riche de sept titres de champions d’Angleterre, d’autant de coupe nationale et d’une Coupe des clubs champions (ancêtre de la Ligue des champions), glanée en… 1982.

Si quelqu’un doit renverser la situation, c’est nous.

Morgan Rogers, milieu offensif d’Aston Villa

Il y a aussi la confiance affichée par Morgan Rogers, milieu offensif vedette de Villa et buteur à l’aller. «Maintenant, on sait comment ils (les Parisiens) sont, a partagé l’Anglais de 22 ans. On est un peu plus à l’aise dans la mesure où on les a déjà joués.» Et d’ajouter avec enthousiasme : «Jouer sous les feux des projecteurs à la maison, il n’y a rien de mieux. Si quelqu’un doit renverser la situation, c’est nous.»

Eux, et le douzième homme. «Nous devons nous appuyer sur Villa Park comme notre maison et notre forteresse, sentir la connexion avec nos supporters et leur énergie», a imagé Emery. Depuis sa défaite pour son premier match de la saison à domicile (contre Arsenal, 0-2), le club de Birmingham n’a perdu qu’une fois en 24 matches sur ses terres (15 victoires, 8 nuls).

Emery sera aussi confronté à des choix. Ollie Watkins pourrait être préféré à Marcus Rashford à la pointe de l’attaque. Le latéral droit Matty Cash, sorti à la mi-temps du match aller après avoir souffert face à Khvicha Kvaratskhelia, pourrait aussi sortir du onze. Peu importe la composition de départ, Villa aura besoin de tout un groupe, tout un stade pour briser la sérénité du PSG, qui aura aussi sa part de soutien. Entre 2.200 et 2.300 supporters parisiens sont attendus à Birmingham mardi soir.