LE FIGARO. - Après l’attaque terroriste à Paris, considérez-vous que nous sommes arrivés au bout de ce que le droit permet?
Élisabeth BORNE. - Il est hors de question de baisser les bras face au terrorisme. Ce terroriste a fait l’objet d’un suivi judiciaire pendant trois ans après sa libération. Il a fait l’objet d’un suivi psychiatrique et était suivi par les services de renseignements. Malheureusement, ça n’a pas empêché qu’il passe à l’acte. Dès dimanche, j’ai réuni les ministres de l’Intérieur, de la Justice et de la Santé pour analyser toute la chaîne de suivi. S’il y a des enseignements à tirer, on les tirera. C’est trop tôt aujourd’hui, alors que l’enquête vient de démarrer.
Cette attaque n’est-elle qu’un «ratage psychiatrique», où est-ce plus que cela?
Beaucoup de dispositifs de suivi ont été mis en place. Ça ne l’a pas empêché de passer à l’acte. C’est l’ensemble des maillons de la chaîne qu’il faut examiner.
Nous mobilisons des moyens pour ces Jeux olympiques et on en mobilisera davantage si c’est nécessaire
Élisabeth Borne
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