Attaque à Paris: Armand Rajabpour-Miyandoab et les failles du suivi des cas «psy»

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Des policiers présents sous le pont de Bir-Hakeim à Paris, où une attaque au couteau a été commise par un tueur radicalisé, le 2 décembre 2023). Gauthier Bedrignans/Gauthier Bedrignans / Hans Lucas

DÉCRYPTAGE - L’auteur islamiste de l’attentat à Paris ce samedi avait été sous traitement psychiatrique et neurologique, avant de l’interrompre.

Une fois encore, l’attaque du pont de Bir-Hakeim met en scène ce que les experts de l’antiterrorisme nomment un «hybride», à savoir un tueur radicalisé et présentant des troubles psychiatriques. Armand Rajabpour-Miyandoab avait été sous traitement psychiatrique et neurologique, avant, selon nos informations, de l’interrompre. «À compter de mars 2022, il arrêtait son traitement médicamenteux (neuroleptique atypique), en accord avec son médecin», souffle au Figaro une source informée. Le 19 septembre 2022, le juge de l’application des peines ordonnait une injonction de soins. Or, le médecin coordonnateur, dans ses rapports successifs, n’aurait pas conclu à la nécessité de reprendre un suivi médicamenteux. «Aucune dangerosité d’ordre psychiatrique n’était identifiée aux termes du dernier rapport du 21 avril 2023», grince-t-on de même source.

Un précédent rapport, en date de 15 mars, concluait à un «archivage» en notant le respect de l’obligation de travail dans la même entreprise depuis 2020 

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