Correspondant à Moscou
L’attaque surprise lancée par l’Ukraine, le 6 août, dans la région frontalière de Koursk s’apparente à un camouflet pour les autorités russes. C’est la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale qu’une telle incursion est menée par une armée étrangère sur le sol de la Russie, conduisant déjà à l’évacuation de près de 200.000 réfugiés vers l’arrière du front.
NOTRE DOSSIER SUR LA GUERRE EN UKRAINE
Quelque 400 centres d’hébergement temporaires sont prêts à accueillir 30.000 personnes dans plusieurs régions, selon Tass, et les premiers évacués ont débarqué en début de semaine à Moscou à bord de trains spéciaux. Signes de l’embarras - et de l’alarme - du Kremlin, Vladimir Poutine a été vu à la télévision, lundi, la mine crispée, ordonnant à son armée d'« expulser l’ennemi » hors de Russie et assurant voir derrière cette opération la main de « l’Occident (qui) est en guerre contre nous » .
Mardi, les combats se poursuivaient, notamment au moyen de missiles…