Les Européens se préparent à augmenter leur soutien à l’Ukraine et à doper leur propre défense

Réservé aux abonnés
De gauche à droite: Denys Chmyhal, premier ministre ukrainien, Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, et Olivér Varhelyi, commissaire européen à l’Élargissement et à la Politique européenne de voisinage, mercredi, à Bruxelles. JOHN THYS/AFP

Alors que l’armée russe fait monter la pression sur le front et que l’aide américaine reste bloquée au Congrès, les Vingt-Sept prévoient d’augmenter leurs capacités pour permettre à Kiev de tenir.

Correspondante à Bruxelles

C’est un Conseil européen de guerre qui débute ce jeudi à Bruxelles. Il sera question du soutien à l’Ukraine mais aussi de son corollaire, le risque existentiel que l’invasion russe fait peser sur la sécurité de l’Europe. Charles Michel, le président du Conseil européen, a sonné l’alerte ces derniers jours dans une tribune publiée dans plusieurs quotidiens européens. «Si nous ne réagissons pas de manière appropriée au niveau de l’UE et si nous n’apportons pas suffisamment d’aide à l’Ukraine pour arrêter la Russie, nous serons les suivants», a-t-il mis en garde, relayant les inquiétudes si longtemps ignorées des pays voisins de l’Ukraine, les Baltes en tête. «L’été sera crucial», a également prévenu le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, Josep Borrell.

L’Ukraine pourrait ne pas résister. La Russie a repris l’ascendant dans la guerre d’usure qu’elle livre à ce pays et l’aide américaine lui fait maintenant défaut. «Donald Trump, d’une certaine façon…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.

Vente Flash

4,49€/mois pendant 12 mois

Déjà abonné ? Connectez-vous