L’Europe se décide enfin à combler son retard dans les vols habités

L’Europe franchit une première étape pour se doter d’un cargo spatial réutilisable, une capacité dont elle ne dispose pas encore. Contrairement aux États-Unis, à la Russie et à la Chine. Cela, en se convertissant au modèle adopté par la Nasa il y a… quinze ans : mettre en compétition les acteurs du spatial - start-up et groupes historiques -, déléguer le développement et la construction au secteur privé et lui acheter des services de transport.

À l’issue d’une compétition lancée fin 2023, l’Agence spatiale européenne (ESA) a retenu, ce mercredi, deux des sept projets en lice. Il s’agit de celui de la start-up franco-allemande The Exploration Company (TEC), fondée et dirigée par la Française Hélène Huby, et de celui de Thales Alenia Space (TAS), filiale commune au groupe de défense français (à hauteur de 67 %) et à l’italien Leonardo (33 %).

Premier vol

L’ESA a signé un contrat avec chacun des deux vainqueurs, qui se partageront un financement public de 50 millions d’euros, dans le cadre de la phase…

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