Cargo spatial, minilanceur: la France bien placée pour prendre le leadership en Europe

Place à la compétition! Avec la foi des nouveaux convertis, l’Agence spatiale européenne (ESA) ne jure plus que par elle. Un changement de paradigme, entériné au sommet spatial de Séville en novembre 2023, avec la fin du monopole d’Ariane Group, le constructeur des fusées Ariane. Première concrétisation de cette nouvelle approche, le lancement de deux compétitions, ouvertes aux industriels européens, pour doter l’Europe d’un cargo spatial, capable de desservir des stations en orbite basse, et d’un minilanceur, appelé à devenir plus puissant pour donner un successeur à Ariane 6 vers la fin de la décennie 2030.

L’ESA, souvent critiquée pour sa lenteur de décision, est allée vite. Elle a publié, dès le 18 décembre, son appel à projets pour un futur cargo spatial, première étape avant de se doter d’un vaisseau habité. Les industriels retenus devront effectuer, en 2028, un vol de démonstration vers la Station spatiale internationale (ISS) auquel le cargo devra s’amarrer, puis revenir sur Terre…

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