En 2023, 45 journalistes et collaborateurs des médias ont été tués dans le cadre de leurs fonctions, le plus bas niveau depuis 2002
En 2023, ce sont 45 journalistes et collaborateurs des médias qui ont été tués dans le cadre de leurs fonctions, rapporte Reporters sans frontières dans son bilan annuel que franceinfo a pu consulter jeudi 14 décembre. Parmi eux, 23 ont été tués en zone de conflit, et 22 en zone de paix, écrit RSF dans son document. En 2022, ils étaient 61 à avoir perdu la vie.
Ce nombre de journalistes tués dans le cadre de leurs fonctions atteint son plus bas niveau depuis 2002, ils ont été 33 à perdre la vie, malgré la guerre entre Israël et le Hamas. Depuis le début du conflit dans l'enclave palestinienne, 13 journalistes sont morts à Gaza, trois au Liban et un en Israël.
Selon RSF, "la baisse du nombre de journalistes tués peut s'expliquer en partie et dans certaines zones par un renforcement de la sécurité des journalistes". Par ailleurs, écrit Reporters sans frontières, les journalistes qui partent couvrir des guerres sont mieux formés et mieux équipés.
Le Mexique est le pire pays en "zone de paix" pour les journalistes
Les zones de paix peuvent également être dangereuses pour la profession, 15 journalistes sont morts cette année pour avoir enquêté sur la corruption et le crime organisé. En la matière, le Mexique est le pire pays pour la profession, quatre journalistes y ont été tués cette année.
Le nombre de journalistes ou collaborateurs des médias emprisonnés ou otages baisse également. Ils sont 521 à être détenus contre 569 en 2022. Parmi eux, plus de la moitié le sont en Chine, en Birmanie, au Vietnam ou en Biélorussie.