Michel De Jaeghere: «Le syndrome de Caillebotte ou la fake news la plus tenace de l’histoire de l’art»

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Le tableau de Caillebotte, «les Raboteurs de parquets», a été refusé par le Salon en 1875. Photo Josse / Bridgeman Images

L’ÉDITORIAL DU FIGARO HORS-SÉRIE - Gustave Caillebotte, célèbre peintre impressionniste, a donné à voir un Paris différent et a apporté son soutien financier à ses comparses. À sa mort, sa collection privée a été refusée par les musées.

Cet article est extrait du Figaro Hors-série «Caillebotte, l'instant impressionniste». Retrouvez dans ce numéro un dossier spécial sur cet artiste de talent qui fut le chef de bande des impressionnistes.

  

«Caillebotte, l'instant impressionniste» Figaro Hors-Série

C'est l'un des mythes les plus tenaces de l'histoire de l'art. Compagnon et mécène des impressionnistesGustave Caillebotte avait réuni une splendide collection de leurs tableaux et il l'avait léguée, à sa mort, à l'État. Parmi eux, des chefs-d'œuvre aussi incontestables que Le Balcon d'Édouard Manet, La Gare Saint-Lazare et Un coin d'appartement de Monet, La Balançoire et le Bal du moulin de la Galette de Renoir, Le Golfe de Marseille vu de l'Estaque de Cézanne, les Femmes à la terrasse d'un café le soir de Degas, La Moisson et le Printemps de Pissarro, La Seine à Suresnes de Sisley. Or, le legs avait été refusé. Sans doute l'administration avait-elle dû finir par accepter à contrecœur une partie des œuvres qui lui avaient été…

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