Guillaume Tabard: «Le caillou calédonien dans la chaussure du gouvernement»

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Le président Emmanuel Macron à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 25 juillet 2023. Delphine Mayeur / Hans Lucas via Reuters Connect

CONTRE-POINT - Emmanuel Macron lance un nouvel appel au dialogue, alors que l’Assemblée doit voter pour ou contre l’élargissement du corps électoral, gelé depuis 2007, en amont des élections provinciales.

Les projets de révision constitutionnelle d’Emmanuel Macron se suivent et ne se ressemblent pas. Avec l’inscription de l’avortement dans la Loi fondamentale, il s’est offert un succès facile. Avec la «reconnaissance d’un statut d’autonomie» pour la Corse, il s’expose à un échec probable. Si Gérald Darmanin a trouvé il y a deux mois un accord avec les élus insulaires, la droite, notamment au Sénat où elle est en position de force, est vent debout contre l’octroi d’un «pouvoir normatif» par lequel la Corse pourrait contourner à leurs yeux la loi nationale votée par le Parlement. Sur la Nouvelle-Calédonie, enfin, ce n’est pas le vote du Congrès qui pose problème, mais ses conséquences sur la situation sur place, plus tendue que jamais. Ce qui pousse aujourd’hui Emmanuel Macron à tenter une ouverture de la dernière chance.

La révision proposée relève de l’évidence démocratique. Les accords de Nouméa de 1998 prévoyaient un processus de dix ans s’achevant par un référendum, pouvant être renouvelé…

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