IVG dans la Constitution: une révision sociétale, loin des grands desseins institutionnels d’Emmanuel Macron

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Emmanuel Macron, le jeudi 29 février, lors de l’inauguration du Village olympique. LUDOVIC MARIN/AFP

DÉCRYPTAGE - Alors que François Hollande n’avait pas réussi à modifier la Constitution, le chef de l’État peut enfin cocher cette case dans son bilan. Cette proposition ne figurait pourtant pas dans son programme en 2017, ni en 2022.

Emmanuel Macron ne sera pas présent au Congrès de Versailles, séparation des pouvoirs oblige. L’article 8 de la Constitution permet bien au président de la République de s’adresser à l’ensemble des parlementaires, mais si ces derniers se réunissent ce lundi, c’est aux termes de l’article 89, pour se prononcer sur une révision constitutionnelle. Le chef de l’État compte tout de même solenniser personnellement, quelques jours plus tard, l’aboutissement de cette réforme.

En cas d’adoption de la révision inscrivant l’avortement comme «liberté garantie» dans la Constitution, il doit présider une cérémonie de scellement au ministère de la Justice, programmée ce vendredi 8 mars, Journée internationale des droits des femmes. La tradition veut que le garde des Sceaux, en l’occurrence Éric Dupond-Moretti, marque de la cire républicaine le texte adopté à l’aide d’une presse à sceller qui trône dans son bureau de la place Vendôme. Nicolas Sarkozy avait présidé une cérémonie de ce type en 2008, date…

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