Drones, missiles iraniens et roquettes soviétiques : que pèse militairement le Hezbollah face à Israël ?
Après l’assassinat en Iran du chef du bureau politique du Hamas Ismaïl Haniyeh, et l’élimination au Liban de Fouad Chokr, l'un des chefs militaires du Hezbollah, l’État hébreu, qui n’a officiellement pas revendiqué l’attaque contre Haniyeh, vit sous la menace d’une «riposte inéluctable» du mouvement chiite libanais. «L’ennemi doit s’y attendre. Il n’y a pas de discussion à ce sujet», a déclaré, jeudi 1er août, le chef de la milice pro-iranienne Hassan Nasrallah, promettant une réponse qui fera «pleurer» les Israéliens.
Jamais les tensions entre Jérusalem et le «Parti de Dieu», dont la branche armée est classée organisation terroriste par les États-Unis et l'Union européenne, ne semblent avoir été aussi exacerbées depuis le 7 octobre et le début de la guerre entre Israël et le Hamas. Jusque-là de faible intensité, le conflit ne cesse de gagner en puissance à la frontière nord d’Israël où sont présents les combattants du Hezbollah, régulièrement ciblé par Israël…