Afrique du Sud - Nouvelle-Zélande : le «bomb squad» a eu raison des All Blacks malgré un grand Caleb Clarke... Les tops et les flops
TOPS
Le «bomb squad» sud-africain a fait craquer les Blacks
Le célèbre et terrible «bomb squad» des Springboks (Marx, Steenekamp, Koch, Louw et Williams - alignés en seconde période) a renversé la Nouvelle-Zélande. Impuissants pendant un temps, les avants de l’Afrique du Sud auront finalement eu raison des All Blacks dans les dernières secondes de la rencontre. L’entrant Grant Williams est l’auteur de l’essai de la victoire (75e) tout en puissance et vivacité. Quelques minutes plus tôt, l’autre entrant Kwagga Smith avait relancé son équipe après une conquête féroce des champions du monde. Un banc de remplaçants qui n’a, actuellement, aucun équivalent dans le monde et qui fait naturellement des Boks l’équipe la plus solide de la planète.
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Sacha Mngomezulu n’a pas laissé grand-chose en route
Le buteur sud-africain termine le match avec 16 points au compteur - 4 pénalités et 2 transformations, dont une impressionnante de 60 mètres. Un coup de pied de classe mondiale qui est toujours d’une importance capitale dans ces chocs au sommet. Le demi d’ouverture des Springboks n’a pas laissé filer beaucoup de points ce samedi.
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Supersonique Caleb Clarke
L’ailier des All Blacks a été étincelant. Le Néo-Zélandais signe la moitié des4 essais des joueurs en noir (33e, 52e) et fait parler son incroyable vitesse et faculté de percussion. Clarke a laissé sur place plusieurs fois la défense sud-africaine, qui n’en gardera pas un bon souvenir. À noter également le grand match de l’éternel Beauden Barrett, «passeur décisif» sur le deuxième essai du joueur des Blues et toujours dans les bons coups dans cette rencontre.
FLOPS
Ofa Tu'ungafasi a plombé la Nouvelle-Zélande
Le pilier des All Blacks a écopé d’un carton jaune à la 68e minute de jeu, condamnant son équipe à 10 dernières minutes de torture qui auront été fatales à la Nouvelle-Zélande. Le natif de Kanolupolu peut (clairement) s’en vouloir...
Les All Blacks (beaucoup) trop indisciplinés
Au-delà d’avoir craqué dans les tout derniers instants du match, les hommes de Scott Robertson ont été beaucoup trop de fois sanctionnés ce samedi pour espérer réaliser l’exploit face aux champions du monde. Les Blacks ont été pénalisés à 15 reprises... contre seulement 5 fois pour les Springboks. Malgré leurs 4 essais, la différence s’est faite à ce niveau-là pour les Néo-Zélandais qui s’inclinent une deuxième fois dans ce Rugby Championship après leur défaite inaugurale à domicile face à l’Argentine (30-38) et pointent à la seconde place au classement derrière l’Afrique du Sud, maintenant largement en tête avant la revanche entre les deux nations le 7 septembre prochain au Cap.