Rafael Correa, ancien président : « L’Équateur peut désormais être qualifié de dictature »
Envoyé spécial, Bruxelles (Belgique).
Un mois après le second tour de l’élection présidentielle en Équateur, au terme duquel la candidate de gauche Luisa Gonzalez s’est étrangement inclinée avec 11 points d’écart face au candidat-président Daniel Noboa, le camp progressiste continue de dénoncer une « mégafraude ».
L’Organisation des États américains (OEA) et l’Union européenne (UE) ont d’ailleurs reconnu des irrégularités qui, selon Rafael Correa, auraient suffi à invalider l’élection si elle avait été organisée par un gouvernement de gauche. À la lumière d’un nouveau rapport indépendant qui alimente les soupçons de tricherie, l’ancien président (2007-2017) exige l’ouverture des urnes, sous le contrôle d’observateurs internationaux.
Un mois après l’annonce des résultats, votre camp maintient qu’il y a eu une fraude électorale.
Nous sommes face à une élection qui a souffert d’irrégularités à tout moment : avant le scrutin, le jour du vote...