The Kooples, Ba&sh, Claudie Pierlot… Après le milieu de gamme, la crainte du «même scénario catastrophe» pour la mode de luxe accessible

Nylon, Labello, Lycra, Liberty… elles sont nombreuses à voir leur nom rentré dans le langage courant, à force d’avoir trop plu. Un risque de banalisation que prennent très au sérieux les avocats des maisons de luxe.

DÉCRYPTAGE - La reconnaissance des couturiers en tant qu’artistes et née il y a quarante ans et ne cesse de s’affirmer.

S’il on le revoit depuis peu sur les podiums des défilés et les tapis rouges, pour les collectionneurs et les clients cultivés, ce bijou a toujours été le baromètre du bon goût.

Formé en Savile Row, ce quadragénaire japonais, lauréat du prix LVMH en 2023, applique les techniques de l’origami à son vestiaire désirable et portable. Il défilait pour la première fois ce 16 janvier, au Pitti, le salon de la mode masculine de Florence.

Ils débattent des heures sur l’étoffe d’un costume, la largeur d’un pantalon ou le montage d’un soulier. Une génération d’hommes, qui a fait son éducation « mode » sur les blogs et forums d’internet, est devenue accro aux détails vestimentaires.

Tirant profit de leur succès en seconde main auprès d’une nouvelle génération de clientes, ces marques, emblèmes d’une confection française d’antan, se refont une jeunesse.

Depuis une petite dizaine d’années et pour 50 euros par mois, Karine Engel, adjointe à la mairie d’Angers, a trouvé une réponse pratique et écologique à son envie d’être bien habillée, sans surconsommer ni encombrer ses placards.