CHRONIQUE - Sortie renforcée du scrutin européen, la première ministre italienne a engrangé les succès lors du dernier G7.
Cet article est issu du Figaro Magazine
C’était bien la première fois que l’on voyait le pape au G7… Giorgia Meloni l’a naturellement placé à sa droite sur la photo officielle du sommet de Bari. Un sommet qui n’a pas seulement réuni ses sept États membres, mais aussi, et à la seule initiative de l’Italie, puissance invitante, une douzaine de pays du sud, d’Amérique, d’Afrique et d’Orient.
L’Italie entendait montrer qu’elle est capable de jouer un rôle clé et même innovant dans les relations entre «Nord global» et «Sud global», et même entre le sud et le sud! Ainsi le Brésil et l’Argentine qui ne se parlent pas, mais que Mme Meloni a fait se rencontrer, ou l’Algérie et la Tunisie, si souvent séparées ; et puis la Turquie de M. Erdogan, qui adore insulter la France, mais qui n’a pas pu éviter Emmanuel Macron, et s’est retrouvée avec les Émirats, la Jordanie ou l’Inde, amis des Français. Et ainsi de suite, comme l’Algérien Tebboune qui a reçu le Mauritanien, le Kenyan, et même Macron, qui aimerait…