L'assistante d'une école maternelle de l'Hérault soupçonnée de viols remise en liberté sous contrôle judiciaire
La cour d'appel de Montpellier a ordonné jeudi 14 août la remise en liberté sous contrôle judiciaire d'une assistante d'école maternelle soupçonnée de viols et agressions sexuelles sur neuf enfants de trois à quatre ans, a annoncé un avocat des parties civiles. Parmi les obligations de ce contrôle judiciaire figurent "notamment celles de ne pas être en contact avec les enfants et de ne plus résider dans l'Hérault", a déclaré Marc Gallix à l'issue d'une courte audience à huis clos. "Je suis sans voix", a-t-il ensuite déclaré à ICI Hérault, ajoutant : "Je pense avant tout aux parents qui vont être abasourdis".
Clamant son innocence, cette femme de 59 ans, qui travaillait depuis octobre 2024 comme agent territorial d'une école maternelle (Atsem) de Vic-La-Gardiole (Héraul), avait demandé sa remise en liberté mardi devant la cour d'appel, deux semaines après avoir été mise en examen et placée en détention provisoire. Une information judiciaire est ouverte pour "viols sur mineurs de 15 ans et agression sexuelle sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité".
Mardi, devant la cour d'appel, les parties civiles et le parquet avaient réclamé son maintien en détention. De son côté, l'assistante maternelle avait dénoncé un "complot". Son avocate n'était pas immédiatement joignable pour commenter la décision de la cour d'appel.