Coppola, le démiurge de Hollywood

C’est l’histoire d’un rêve. Après les Parrain, Francis Ford Coppola était le roi du monde. Des Oscars à la pelle, des dollars comme s’il en pleuvait, l’avenir lui appartenait. Sam Wasson, à qui l’on doit The Big Goodbye, consacré à Chinatown, raconte ce projet démesuré: avoir un studio à soi, révolutionner l’industrie du cinéma. Coppola, avec la complicité de George Lucas, fonda Zoetrope (en grec, «révolution de la vie»). Le lieu était ouvert à tous. Dans les rues de San Francisco, des affiches proclamaient : «Zoetrope recherche des personnes qui sortent du lot.»

L’auteur se plonge dans les archives, retrace l’aventure d’Apocalypse Now. Aux Philippines, le tournage est épique. Martin Sheen manque y laisser sa peau et sa raison. «Je n’avais plus la moindre foutue idée de qui j’étais.» L’acteur réchappe d’un infarctus. «Il ne mourra pas tant que je ne l’aurai pas annoncé», lance le réalisateur, qui envoie des télex au président Carter pour obtenir le concours de l’armée.

Le doute s’insinue…

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