Juste avant le déplacement d’Emmanuel Macron pour un sommet européen à Bruxelles, jeudi, l’Élysée «croit savoir» que la Commission européenne «a demandé à ses négociateurs de mettre fin aux sessions de discussions en cours au Brésil» sur un accord avec les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay). «À l’heure actuelle... les conditions pour conclure les négociations ne sont pas réunies», a reconnu, mardi, un porte-parole de la Commission. Devant sa botte de paille sur un barrage routier d’agriculteurs en Haute-Garonne, vendredi, le premier ministre Gabriel Attal a affirmé que «la France s’oppose de manière claire, comme elle l’a fait depuis le premier jour par la voix du président de la République, à la signature du traité Mercosur. Je le redis ici de manière très claire, très nette, le président de la République s’y est toujours opposé et nous continuons et continuerons à nous y opposer».
Un véritable serpent de mer. Ce projet d’accord de libre-échange controversé, discuté…