La nouvelle journée de mobilisations à l’appel de l’intersyndicale, ce jeudi 2 octobre, va-t-elle finir par faire bouger Sébastien Lecornu ? Pour l’heure, ni le cri unanime venu des cortèges des 10 et 18 septembre, ni la pression des syndicats, pas même les tractations pour tenter d’arrimer le PS au camp présidentiel ne semblent produire leur effet sur le premier ministre.
De quoi chauffer à blanc les nouvelles manifestations et grèves, d’autant que le courrier envoyé ce mercredi par l’hôte de Matignon aux huit confédérations a ajouté de la stupeur.
Sébastien Lecornu ferme la porte à l’ISF et à la taxe Zucman
Il y est question d’ouvrir des négociations non pas sur la fin des 64 ans (seuls « une amélioration de la retraite des femmes » et « des échanges autour de la pénibilité et de l’usure professionnelle » sont à l’ordre du jour), mais d’une refonte des financements des retraites, avec un amoindrissement du rôle des cotisations.
D’une énième réforme de l’assurance-chômage, avec les ruptures conventionnelles dans le viseur. D’une deuxième réforme du marché du travail après les ordonnances Macron de 2017, pour « lever les freins à l’emploi »… Bref, tout ce que son prédécesseur François Bayrou avait déjà en tête lors de son vote de confiance.
La colère...