Budget 2026: le redressement ne peut être indolore pour personne
ANALYSE - Le surendettement du pays est trop grave pour laisser croire que seules certaines catégories ou abstractions paieront le prix du rétablissement des comptes.
ANALYSE - Le surendettement du pays est trop grave pour laisser croire que seules certaines catégories ou abstractions paieront le prix du rétablissement des comptes.
Suppressions de jours fériés, gel des prestations sociales et coupes dans les effectifs publics : le premier ministre a détaillé son plan d’économies destiné à ramener le déficit français sous la barre des 5% du PIB dès 2026.
DÉCRYPTAGE - François Bayrou va présenter ce mardi 15 juillet les grandes orientations de son plan de redressement des finances du pays, alors que la France présente des indicateurs parmi les plus mauvais de l’UE.
DÉCRYPTAGE - Pensée à l’origine pour soutenir les dépenses des actifs, cette niche fiscale a vu son périmètre s’élargir au fil des réformes. Jusqu’à devenir une dépense de près de 7 milliards d’euros dont l’usage suscite aujourd’hui la méfiance de Bercy.
Les créanciers de l’Amérique sont sur leurs gardes face à l’incertitude générée à la Maison-Blanche. Les gérants privilégient les obligations de la zone euro et des pays émergents.
ANALYSE - Le premier ministre entend «demander des efforts budgétaires à tous les Français, sans exception». D’accord, mais pour quoi faire ? Peut-on demander du sang et des larmes avec un argumentaire purement comptable, qui ne s’appuie sur aucun projet économique mobilisateur ?
DÉCRYPTAGE - L’agence pourrait réévaluer la note de la dette française vendredi soir. Si la situation budgétaire ne donne pas de signes d’amélioration, Moody’s et Fitch Ratings sont susceptibles de dégrader l’Hexagone dans les prochains mois.
CHRONIQUE - L’épisode des taxis illustre combien la France reste réfractaire à la réforme et à la rigueur budgétaire.
ENTRETIEN – Pour Éric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG School of Management et auteur d’une note parue ce lundi, un effort massif de 90 milliards d’euros est nécessaire pour stabiliser la dette de l’Hexagone.
CHRONIQUE - Plutôt que de lancer un plan drastique d’économies pour faire face au mur de la dette publique française, cette tentation resurgit. Comme toujours.