Après deux années sous haute tension, la décrue de l’inflation se poursuit en France. En juin, les prix ont augmenté d’un iota par rapport à mai. Sur un an, l’inflation est limitée à 2,2 % , contre 4,5 % un an plus tôt, bien loin du pic à 7,3 % en février 2023. Surtout, les moteurs des hausses de tarifs ont changé du tout au tout. Désormais, ce sont les prix des services (+ 0,3 % en juin) comme des produits manufacturés (+ 0,1 %) qui grimpent légèrement, tandis que ceux de l’énergie (‑ 0,8 % ) et de l’alimentation (‑ 0,2 %) diminuent. D’ici la fin de l’année, le reflux devrait se poursuivre d’après l’Insee. « Sous l’hypothèse d’un cours du baril de brent figé sur la période de prévision à 79 euros, l’inflation diminuerait en dessous de + 2 % à l’automne et s’établirait à + 1,9 % sur un an en décembre 2024 », écrivent les conjoncturistes de l’institution dans leur dernière note.
Dès lors, lancer un mécanisme de blocage des prix dans ce contexte de détente inflationniste paraît relativement…