La flambée des tarifs des mutuelles agace l’exécutif

Le tarif des mutuelles est devenu un sujet politique. Tous les ans, en fin d’année, un bras de fer s’engage entre les complémentaires santé, qui annoncent des hausses de tarifs, et le gouvernement, qui leur demande de modérer leurs tarifs pour préserver le pouvoir d’achat des Français. Cette année n’échappe pas à la tradition, alors qu’une hausse de tarifs particulièrement forte se profile en 2024: des courtiers ont prévenu que les factures des trois familles de complémentaires santé (assurances, institutions de prévoyances et mutuelles) augmenteraient en moyenne de 8 % à 10 %.

Face à cette hausse qu’il juge excessive, Aurélien Rousseau recevra ce vendredi «l’ensemble des parties prenantes pour en discuter». Si «une augmentation de 4 % à 5 % serait logique, 8 %, ça n’a pas de sens, 10 % a fortiori», a affirmé le ministre de la Santé sur France 3, souhaitant que la hausse des tarifs ne fasse pas «perdre du pouvoir d’achat». Interrogé sur d’éventuelles sanctions à l’encontre des mutuelles…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 78% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous