DIRECT. Guerre en Ukraine : un nouveau sommet à Paris des alliés de Kiev, pour finaliser les "garanties de sécurité"
Un soutien indispensable. Le président français Emmanuel Macron réunit à Paris, jeudi 27 mars, les dirigeants de près de 30 pays alliés de l'Ukraine pour un nouveau sommet de la "coalition des volontaires" qui doit "finaliser" les "garanties de sécurité" à apporter à Kiev en cas d'accord de paix avec la Russie. Outre son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, déjà reçu mercredi soir à l'Elysée où il a eu la promesse d'une nouvelle aide militaire française de deux milliards d'euros, Emmanuel Macron va accueillir notamment le Britannique Keir Starmer, l'Italienne Giorgia Meloni, l'Allemand Olaf Scholz ou encore le vice-président turc Cevdet Yilmaz. Le patron de l'Otan Mark Rutte est aussi attendu, ainsi que les dirigeants de l'Union européenne. Suivez notre direct.
Un accord en sursis. A l'issue de pourparlers en Arabie saoudite par l'intermédiaire de Washington, un accord a été annoncé pour déboucher, sous conditions, à une trêve en mer Noire et à un moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques. Mais dès mercredi, les autorités russes et ukrainiennes se sont mutuellement accusées de vouloir faire capoter ce début d'entente, Moscou accusant notamment Kiev d'avoir lancé des opérations contre des sites énergétiques.
Pas de levée des sanctions. Pour Emmanuel Macron, en continuant de frapper l'Ukraine, la Russie "a montré sa volonté de guerre", jugeant qu'il était "beaucoup trop tôt" pour envisager une levée des sanctions. "La Russie joue la montre, il faut continuer à maintenir la pression sur la Russie", a renchéri le président ukrainien. Les deux hommes ont exhorté Moscou à accepter un cessez-le-feu total de 30 jours "sans conditions préalables".
Nouveau soutien de Pyongyang à Moscou. La Corée du Nord a déployé 3 000 soldats supplémentaires en Russie cette année en soutien à l'invasion russe de l'Ukraine, a annoncé jeudi l'armée sud-coréenne, nouvelle illustration du rapprochement des deux pays. L'armée sud-coréenne a déclaré que Pyongyang continuait par ailleurs de fournir à Moscou des missiles, de l'artillerie et des munitions.