Disparition du père Guégan : Mgr Centène dément avoir été avisé d’une plainte pour attouchements sexuels
RÉCIT - Alors que le curé disparu était visé par une plainte pour des faits remontant à l’époque où il dirigeait le foyer Jean-Paul II de Sainte-Anne d’Auray, l'évêque de Vannes réfute avoir été informé d'une procédure judiciaire à son encontre.
Alors que dans le Morbihan, l’enquête de la justice sur la disparition du père Christophe Guégan connaît un tournant un majeur, sidération et suspicion demeurent à Ploërmel, où neuf mois plus tôt, le curé s’est volatilisé sans laisser d’indication. Au point de faire sortir l’évêché de sa réserve.
Après un premier coup de tonnerre, hier, c’est par ces mots que l’évêque de Vannes, Monseigneur Raymond Centène, a répondu, dans un communiqué de démenti, le 29 octobre dans la soirée : l’ecclésiastique, à la tête du diocèse depuis 2005, assure n’avoir «jamais reçu, ni en 2010, ni jusqu’à la disparition du père Guégan, de plainte de victime contre lui pour abus sexuel, notamment sur mineur».
Victime mineure
Dans ce document, Mgr Centène ajoute que, s’il en avait été avisé, «de telles plaintes auraient été immédiatement prises en compte dans le cadre des mesures d’accompagnement des victimes mises en place par le diocèse». Et «auraient bien évidemment fait l’objet de signalement au…