« Le meilleur candidat pour la présidentielle 2032 » : Alexandre Avril, le poulain de Pierre-Edouard Stérin qui met sa ville au service de Périclès

De Versailles, de la Vendée et des autres comtés du pays, tout est déjà en place à Salbris (Loir-et-Cher) pour accueillir le gentilhomme, sa dame et leur progéniture. Brasseries, caviste, armurerie, librairie, ateliers de reliure… Mieux encore : à côté de cette commune, le premier des internats d’excellence des Académies Saint-Louis, financés par le milliardaire identitaire Pierre-Édouard Stérin, pourrait, si la préfecture et les autorités académiques l’autorisaient, voir le jour en septembre prochain.

Maire de cette ville en Sologne, « en plein renouveau » mais sous la barre des 5 000 habitants, « à une heure et vingt-sept de Paris par un train direct », Alexandre Avril prétend y voir, « plus qu’une école » catholique hors contrat, affichant des valeurs rudement conservatrices, un « levier d’attractivité » pour son territoire. « Je suis fier de voir Salbris et la Sologne devenir des terres d’opportunité où l’éducation, l’innovation et le développement local vont de pair », écrit Alexandre Avril sur les réseaux sociaux.

Vincent Trébuchet et Alexandre Avril, chevilles ouvrières du parti d’Éric Ciotti

Derrière cette attractivité potentielle, ce qui éclate au grand jour, c’est l’attraction tangible entre Pierre-Édouard Stérin et Alexandre Avril. Au point que Salbris apparaît à présent comme une éprouvette permettant d’expérimenter à petite échelle le grand projet politique de celui qui a fait fortune avec les dividendes des coffrets-cadeaux Smartbox.

Jusque-là, le concepteur du plan Périclès visant à faire gagner les droites extrêmes dans les têtes et dans les urnes manquait rarement de saluer les activités du maire trentenaire qui s’affiche en tandem avec un autre champion : Roger Chudeau, le député RN du coin qui, en réaction au scandale des violences physiques et sexuelles à Notre-Dame de Bétharram, dénonce une « entreprise d’instrumentalisation politique visant à stigmatiser l’enseignement privé catholique ».