Euro féminin 2025 : avec une troisième victoire consécutive en ligne de mire, les Bleues visent le carton plein contre les Pays-Bas

Tous les indicateurs sont au vert. Avec deux victoires, 6 points au compteur et la première place du groupe D, les Bleues ont pris une sérieuse option pour les quarts de finale de l’Euro 2025 en Suisse. Face aux Pays-Bas, qu’elles rencontrent ce dimanche 13 juillet à Bâle (France 2 , 21 heures), les footballeuses françaises n’ont besoin que d’un match nul pour valider leur billet pour le tour suivant.

Après avoir laissé au repos ses cadres avec pas moins de sept changements dans le onze de départ face au Pays de Galles, balayé 4-1 mercredi à Saint-Gall, Laurent Bonadei devrait revenir à une équipe plus traditionnelle, proche de celle qui a battu l’Angleterre (2-1) lors du premier match de poules.

20 joueuses sur 23 ont déjà joué

Malgré l’ampleur du score face aux Galloises (30^e au classement Fifa), qui disputent leur première grande compétition de leur histoire, tout n’a pas été parfait. Surprises par une contre-attaque, les Bleues ont aussi montré moins d’assurance en défense et de fluidité dans les transmissions.

Privé de ses défenseuses centrales, la capitaine Griedge Mbock (blessure au mollet) et Maëlle Lakrar (cuisse), Laurent Bonadei avait misé sur une jeune charnière composée d’Alice Sombath et Thiniba Samoura (21 ans chacune) tandis que la latérale droite Melween N’Dongala a remplacé Elisa De Almeida.

En seconde période, avec la rentrée de Lou Bogaert à la place de Selma Bacha, la ligne défensive ne dépassait pas 21 ans et s’en est globalement assez bien sortie. L’attaquante du Paris FC, Clara Mateo, a été la joueuse la plus en vue. Avec un but, un pénalty obtenu et une passe décisive, celle qui n’avait pas été titularisée face aux Anglaises, a rappelé qu’elle n’avait pas été élue meilleure joueuse du championnat de France, cette saison, pour rien.

En deux matchs, ce ne sont pas moins de 20 joueuses de champ qui sont entrées en jeu sur un groupe de 23. Seules les deux gardiennes remplaçantes, Constance Picaud et Justine Lerond, et Griedge Mbock, arrivée blessée en Suisse, n’ont pas encore joué…

Une statistique qui confirme la stratégie de Laurent Bonadei qui a précisé, avant le tournoi, qu’il n’y avait pas d’équipe type. Cette large revue d’effectifs lui donne raison notamment au niveau des buteuses. « C’est tout un groupe, avec six buteuses différentes depuis le début de la compétition, souligne le sélectionneur. Cela veut dire que le danger peut venir de partout. »

Les Bataves sont en mission

Face aux Néerlandaises, les Bleues ne comptent pas faire de calcul même si un nul leur suffit. « On va jouer le match pour le gagner, précise-t-il. On est sur une série de dix victoires, il faut cultiver cette culture de la gagne. »

Les Néerlandaises, elles, n’ont pas le choix. Ecrasées, mercredi, par l’Angleterre (4-0), championne d’Europe en titre, les Bataves (3 points), lauréates de l’Euro 2017, doivent l’emporter largement face aux Bleues pour se qualifier tandis que les Anglaises (3 points) joueront contre les Galloises (0 point).

Transparente face à l’Angleterre, l’attaquante des Oranje, Vivianne Miedema, qui a signé son 100^e but en sélection, samedi, contre le Pays de Galles, devrait montrer un tout autre profil. Idem pour le reste de l’équipe qui est en mission pour éviter de prendre la porte dès la phase de groupes.

« C’est une lourde défaite et nous ne l’avons pas vu venir, a reconnu Andries Jonker, le sélectionneur batave, dont l’équipe avait facilement battu le Pays de Galles 3-0. Mais nous devons croire en nos chances, sinon ce n’est pas la peine de nous présenter sur le terrain. »