Otages français en Iran : "La France prendra des mesures de rétorsion", prévient Emmanuel Macron, qui veut s'entretenir avec le président iranien

Il promet une "réponse qui ne se fera pas attendre". Interrogé sur l'inculpation en Iran des deux Français Cécile Kohler et Jacques Paris jeudi 3 juillet pour "espionnage" au profit des services secrets israéliens, Emmanuel Macron a qualifié cette décision de "provocation à l'égard de la France". Le traitement de ces ressortissants français est "une offense et un choix inacceptable d'agressivité", a dénoncé le président de la République jeudi en fin d'après-midi, lors d'un déplacement à Roquefort-sur-Soulzon (Aveyron). "Je vais appeler le président [Massoud] Pezechkian pour demander le reclassement de cette affaire", a-t-il ajouté, évoquant des accusations qui "ne correspondent pas à la réalité".

Arrêtés en mai 2022 au dernier jour d'un voyage touristique, Cécile Kohler et Jacques Paris sont visés par des accusations d'"espionnage pour le Mossad", le service de renseignement extérieur israélien, de "complot pour renverser le régime" et de "corruption sur Terre". Jusqu'à présent, l'Iran indiquait seulement que les deux Français étaient accusés d'espionnage, sans jamais préciser pour quel pays. Téhéran n'a pas encore confirmé si de nouvelles accusations ont été portées contre eux.