DIRECT. Guerre entre Israël et le Hamas : un nouvel échange d'otages et de prisonniers est prévu au troisième jour de la trêve
La libération après le suspense. Un deuxième échange entre des otages israéliens et des prisonniers palestiniens a eu lieu samedi 25 novembre, après un deuxième jour d'une trêve qui a failli voler en éclats. Dix-sept otages, parmi lesquels treize Israéliens, retenus dans la bande de Gaza depuis les attaques terroristes du 7 octobre, ont finalement été libérés tard dans la soirée, après plusieurs heures de flou. L'Autorité pénitentiaire israélienne a ensuite annoncé dans la nuit avoir libéré 39 prisonniers palestiniens, comme vendredi, en vertu de l'accord avec le mouvement islamiste, qui prévoit la libération de trois prisonniers contre celle d'un otage israélien. Un nouvel échange d'otages du Hamas contre des prisonniers palestiniens est prévu dimanche. Suivez notre direct.
Des libérations retardées. Les libérations de samedi ont été retardées de longues heures durant, le Hamas accusant Israël de ne pas respecter les termes de l'accord, mais la situation a fini par se débloquer. Le porte-parole de l'armée israélienne Doron Spielman a évoqué une "tactique dilatoire" du Hamas dans le cadre de la "guerre psychologique".
41 otages israéliens et 78 prisonniers palestiniens libérés. Depuis le début de la trêve, le Hamas a remis au Comité international de la Croix Rouge (CICR) 41 otages israéliens et étrangers détenus à Gaza, pendant qu'Israël a libéré 78 prisonniers palestiniens. L'accord, conclu mercredi sous l'égide du Qatar avec l'appui des Etats-Unis et de l'Egypte, prévoit l'échange de 50 otages du Hamas contre 150 prisonniers palestiniens. Cette trêve doit finir mardi matin, mais peut être prolongée.
Gaza reçoit de l'aide humanitaire. Les camions d'aide humanitaire continuent à entrer par centaines dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par sept semaines d'intenses bombardements israéliens. Un total de 248 camions sont entrés samedi dans la bande de Gaza, dont 61 ont livré de l'eau, des aliments et du matériel médical dans le nord du territoire, selon l'ONU.