Des frappes israéliennes ont fait au moins 330 morts dans la bande de Gaza, une attaque sans précédent depuis le début de la trêve

Des frappes israéliennes sans précédent depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, le 19 janvier, ont fait au moins 330 morts à Gaza, mardi 17 mars, selon le ministère de la Santé du Hamas. Le directeur de ce ministère a rapporté que les personnes tuées sont "en majorité des enfants et des femmes palestiniens". Il a aussi fait état "de centaines de blessés, dont des dizaines sont dans un état critique".

Pour l’organisation islamiste, Israël a ainsi 'torpillé" la trêve. "La décision de Nétanyahou de reprendre la guerre est une décision de sacrifier les prisonniers [en référence aux otages aux mains du Hamas] et une condamnation à mort à leur encontre", a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Mais pour le gouvernement israélien, cette attaque décidée par le Premier ministre et son ministre de la Défense, Israël Katz, fait "suite au refus répété du Hamas de libérer les otages, ainsi qu'à son rejet de toutes les propositions qu'il a reçues de l'émissaire américain Steve Witkoff et des médiateurs". La présidence des Etats-Unis a déclaré avoir été consultée au préalable par son allié historique. Dans la matinée de mardi, Israël Katz a averti que les combats ne cesseraient pas "tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux".