FIGAROVOX/TRIBUNE - Dans son roman Leviathan, paru en 1993, Paul Auster met en scène un personnage similaire à celui de Luigi Mangione, qui a assassiné à New-York le PDG d’une compagnie d’assurances, analyse Pierre Azou, doctorant à l’université de Princeton.
Le metteur en scène et comédien Igor Mendjisky ose l’impossible en montant la Trilogie new-yorkaise, de l’écrivain américain qui s’est éteint cette année. Pari réussi.
LA CHRONIQUE D’ÉRIC NEUHOFF - Dans son nouveau roman, l’écrivain américain a perdu la virtuosité de la Trilogie new-yorkaise. Reste la bonne vieille métafiction, les références littéraires et une prose qui traîne les pieds.
L'auteur, âgé de 76 ans, est connu pour ses romans néo-noirs. Il a été diagnostiqué de sa maladie en décembre, a indiqué samedi sa femme, la romancière Siri Hustvedt.
CRITIQUE - Dans son livre Pays de sang, Paul Auster mêlant le collectif et le personnel, les faits et les chiffres, cherche qui, des hommes ou des armes, est responsable de la violence aux États-Unis.
VU D'AILLEURS - La famille du célèbre écrivain est originaire des régions aujourd'hui menacées par le président russe. L'invasion de l'Ukraine lui rappelle l'atmosphère du 1er septembre 1939, lorsque l'Europe a de nouveau basculé dans la guerre.
Alors que l'issue de l'élection américaine demeure encore très incertaine, ces trois auteurs redoutent la «fin de la démocratie» en cas de réélection du président sortant.
LA CHRONIQUE D’ÉRIC NEUHOFF - À travers un livre d’entretiens, le lecteur revisite l’univers des fictions de l’écrivain américain.
PORTRAIT - Son dernier roman, 4321, est truffé de références à la France comme souvent dans son œuvre.
Pour sa septième édition, le Festival du Goût des autres a convié le maître du roman postmoderniste américain sous son chapiteau. Ils étaient presque un millier de spectateurs à se presser pour l'écouter discourir. Parmi eux, le Premier ministre Édouard Philippe.