Face au risque de censure, comment Michel Barnier cherche à amadouer les oppositions

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Le premier ministre Michel Barnier entouré des ministres Nathalie Delattre, Bruno Retailleau, Annie Genevard et Valérie Létard. François BOUCHON / le Figaro

RÉCIT - Le premier ministre soigne ses échanges avec les groupes parlementaires et laisse volontairement planer le flou sur les sujets sensibles.

« Plus vous serez agressive, plus je serai respectueux. » Cette phrase adressée à Mathilde Panot, mardi soir dans l’Hémicycle, résume la méthode de Michel Barnier plus efficacement qu’une longue déclaration de politique générale. Mardi, à l’issue de son discours, le premier ministre a répondu à la présidente du groupe LFI comme à tous les autres chefs politiques de l’Assemblée. L’occasion d’opérer un changement de ton en ce lieu électrisé où les vociférations de la gauche radicale ont fini par lasser.

Dans l’Hémicycle, rarement les Insoumis ont été aussi calmes que ces deux derniers jours. Remuants au début de la déclaration de Michel Barnier, les turbulents députés de Jean-Luc Mélenchon se sont éteints au fil des minutes. « Il les a endormis », s’amuse un ancien ministre. Avant de reprendre, plus sérieusement : « Il a eu raison d’y aller “mezzo voce”, ça détonne par rapport à ce que l’on a pu connaître avec Gabriel Attal. LFI a été plus calme…

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