La bande de Gaza "pourrait être remise aux Etats-Unis par Israël à la fin des combats", déclare Donald Trump

Donald Trump n'en démord pas. Après avoir affirmé vouloir prendre le contrôle de l'enclave, quitte à déplacer deux millions de Palestiniens, le président américain affirme, jeudi 6 février, que "la bande de Gaza pourrait être remise aux Etats-Unis par Israël à la fin des combats". Sur son réseau Truth Social, il ajoute que, d'ici cette échéance, les Palestiniens "auraient déjà été réinstallés dans des communautés bien plus sûres et plus belles, avec des maisons neuves et modernes dans la région". 

"Les propos de Trump sur la prise de contrôle de Gaza par Washington équivalent à une déclaration ouverte d'intention d'occuper le territoire", a dénoncé le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem. "Nous n'avons besoin d'aucun pays pour gérer Gaza et nous refusons de remplacer une occupation par une autre", a-t-il ajouté, réaffirmant que "Gaza appartient à son peuple, et qu'ils ne partiront pas".

Donald Trump a provoqué un tollé international mercredi, en annonçant, en présence du Premier ministre israélien en visite à Washington, qu'il prévoyait une "prise de contrôle à long terme" de la bande de Gaza par les Etats-Unis. Les présidents français et égyptien, Emmanuel Macron et Abdel Fattah al-Sissi, ont averti que tout "déplacement forcé de la population palestinienne à Gaza comme en Cisjordanie serait inacceptable".