La sœur du fondateur de ChatGPT l’accuse d’agressions sexuelles et de viols « plusieurs fois par semaine », lorsqu’elle avait entre 3 et 12 ans

Annie Altman accuse son frère, Sam Altman, le patron d’OpenAI, la start-up californienne qui a lancé ChatGPT, de l’avoir agressée sexuellement et violée « plusieurs fois par semaine ». Le cauchemar aurait commencé lorsqu’elle avait 3 ans, en 1997, et durant neuf années, au domicile familial, à Clayton, dans le Missouri, rapporte le magazine Forbes. Le milliardaire de la Silicon Valley nie en bloc les accusations et a publié, mardi 7 janvier, une lettre cosignée par sa mère et ses deux frères sur le réseau X. Les membres de la famille y critiquent allègrement la victime présumée.

Celui qui est devenu une personnalité puissante de la Silicon Valley, aurait, durant des années, poussé sa sœur à « toucher son pénis » et pratiquer sur lui une « pénétration orale », explique cette dernière dans sa plainte. Annie Altman accuse ensuite son frère d’avoir, durant les années « 1999-2000 », commencé à la « pénétrer », par le biais de son pénis par voie « vaginale et annale ». Elle explique également les graves conséquences sur sa vie, notamment le stress post-traumatique et la dépression.

Les membres de sa famille qualifient ces accusations de « fausses et blessantes »

« Annie a formulé des affirmations totalement fausses et blessantes sur notre famille, et surtout Sam », est-il écrit dans la lettre publiée sur X par le milliardaire. « La pire accusation qu’elle ait formulée est qu’elle a été abusée sexuellement par Sam lorsqu’elle était enfant (…) », écrivent les quatre cosignataires, répétant que « toutes ces allégations sont totalement fausses. »

« Notre famille aime Annie et est très inquiète pour son bien-être. S’occuper d’un membre de la famille confronté à des problèmes de santé mentale est incroyablement difficile », assurent-ils. La famille Altman assure avoir essayé d’aider leur fille et sœur en prenant en charge divers frais et lui garantissant une « aide financière mensuelle, sans doute pour le reste de sa vie ».