En Ukraine, des frappes de missiles russes sur Kiev font au moins un mort

Des frappes russes se sont abattues sur cinq districts de Kiev après une alerte aux missiles balistiques et ont fait au moins un mort et trois blessés, a indiqué mercredi 12 février le maire de la capitale ukrainienne Vitali Klitschko sur Telegram.

"Selon des informations préliminaires, une personne a été tuée", a indiqué le maire, précisant qu'un incendie avait été provoqué sur le terrain d'une entreprise. 

Vitali Klitschko a ensuite rectifié son message initial, précisant que "le mort et un blessé qui a été hospitalisé, sont du district d'Obolon", et non de Podilsky, comme indiqué initialement.

Une petite fille de neuf ans a également été blessée dans le district d'Obolon et hospitalisée, tandis qu'un autre blessé à été soigné sur place ailleurs dans la capitale.

À lire aussiVolodymyr Zelensky se dit prêt à un "échange" de territoires ukrainiens avec la Russie

 

Poutine "ne se prépare pas à la paix"

Sans certitude sur la pérennité de l'aide américaine, l'Ukraine est dans une position difficile alors que l'armée russe progresse depuis un an.

Ces derniers mois Kiev et Moscou ont multiplié les frappes sur leurs infrastructures énergétiques respectives.

À la suite des frappes survenues mercredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que son homologue russe Vladimir Poutine "ne se prépare pas à la paix".

"Il continue de tuer des Ukrainiens et de détruire des villes", a poursuivi le chef d'État ukrainien dans un message posté en ligne, ajoutant que "seules des mesures fortes et une pression sur la Russie peuvent mettre fin à cette terreur. Ce dont nous avons besoin maintenant, c'est l'unité et le soutien de tous nos partenaires dans cette lutte pour une issue juste à la guerre."

Mardi, Moscou a revendiqué la prise du village de Iassenové, dans la région ukrainienne de Donetsk (est), à une dizaine de kilomètres à l'est de la région de Dnipropetrovsk, que les forces russes pourraient atteindre prochainement pour la première fois.

Avec AFP