Le temps était comme suspendu. Pendant deux semaines, la magie de l’olympisme, avec son lot d’insouciance et de fête, a régné sur le pays. Au point d’avoir balayé l’atmosphère pesante provoquée par une dissolution dont la « clarification » recherchée tardait à venir. En quelques heures, les images des athlètes tricolores, inondant les réseaux sociaux et les chaînes de télévision, ont ouvert une parenthèse enchantée. Très loin des clivages habituels.
Alors que Paris a passé dimanche soir le flambeau à Los Angeles en vue des JO de 2028, la politique va-t-elle reprendre ses droits ? « Il y a eu beaucoup de fraternité, une vraie joie qui s’est exprimée, on l’a en nous, elle demande à s’exprimer », a temporisé lundi sur RTL la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra. Qui a plébiscité l’« unité qui nous a fait beaucoup de bien et qui est une leçon pour la suite ». Le gouvernement démissionnaire a beau avoir, avec 64 médailles françaises…